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LAMPE A GRAISSE EN GRES
Avec la torche, ce type de lampe était l’unique moyen de s’éclairer dans les grottes sans excès de fumée. Dans le creux de la pierre, creusée en forme de cuvette, on déposait une tresse ou une torsade végétale en guise de mèche. La graisse animale qui imbibait la mèche assurait une combustion lente.
PERLE DE PARURE
L'homme préhistorique a utilisé plusieurs supports et techniques pour fabriquer ses parures : colliers formés de multiples éléments ou pendeloques réalisés avec des coquillages, dents, os, bois d’animaux... montés en collier, en bracelet ou attachés aux vêtements ou aux cheveux. Les éléments sont troués pour laisser passer un lien qui, fait probablement avec tendon d'animal ou crin de cheval, n'a pas résisté au temps.
BOIS DE RENNE
Herbivore très chassé pour sa chair et sa fourrure, ainsi que ses bois, le renne occupait une place centrale dans les sociétés préhistoriques. L’étude de ce cervidé nous renseigne sur les choix et les modes de vie de ces populations (le nomadisme, la chasse, les habitudes alimentaires, l’artisanat, l’habitat…)
NOIX
Comme tout matériau organique, les noix se conservent très mal dans la terre. Les fouilles archéologiques restituent essentiellement des coquilles carbonisées. Dans l’alimentation des hommes préhistoriques, les noix, fruits de la cueillette, étaient une importante source de graisse, au même titre que la viande. Dans l’exposition, les noix sont présentées dans le scénario de la Préhistoire et de l’Antiquité.
LAME EN SILEX
Le silex est la roche la plus utilisée à la préhistoire pour fabriquer les outils. Une lame est un éclat très allongé qui, retaillée sur les bords, permet d’obtenir une sorte de couteau.
FLUTE EN OS D'OISEAU
Flûtes, sifflets, rhombes et racleurs attestent de la diversité des instruments et objets sonores à des périodes très anciennes. Les premiers matériaux et objets exploités ou créés dans le but de produire un son ont été découverts en Europe et datent du Paléolithique supérieur. Cependant, le degré de sophistication de certains objets atteste d'une maîtrise bien antérieure, ce qui pourrait repousser encore l'apparition de l'art musical.
PALETTE DE COULEURS (GALET)
Pour peindre, les hommes préhistoriques devaient avoir des pigments pour fabriquer la peinture, des liants pour que la peinture tienne sur les parois, et des outils pour l’étaler. Les couleurs utilisées sont le noir, le rouge et l’ocre. Le noir était obtenu grâce au charbon, les autres matériaux naturels étaient broyés. La poudre obtenue était diluée pour en faire une pâte avec de l'eau, de la moelle, de la graisse, de l'urine, de la salive ou même du sang. Doigts, mains, bouche, pinceaux, pochoirs, éponges… le panel d’outils utilisés pour appliquer les pigments est très riche.
EMPREINTE DE MAIN SUR CALCAIRE
Dans l’art pariétal, les empreintes de mains étaient réalisées selon plusieurs techniques, le plus souvent en négatif, avec une auréole de peinture tout autour comme dans un pochoir. Les mains en positif sont également connues. La couleur était d’abord étalée sur la paume de la main, puis imprimée sur la roche. Il existe aussi des mains gravées, mais elles sont beaucoup plus rares.
FEMUR DE CHIEN
Compagnons et partenaires de chasse des hommes depuis la Préhistoire, les chiens pourraient aussi les avoir réchauffés dans leurs abris, où des restes osseux ont été retrouvés. Certains des ossements étudiés en France présentent des marques de découpe qui impliquent que ces animaux avaient été mangés. Leur fourrure pouvait être utilisée aussi.
HARPON EN BOIS DE RENNE
Le harpon est une pointe munie de barbelures, fabriquée en os ou en bois de cervidés. Rattaché à un manche, il est utilisé pour la pêche et pour la chasse, les barbelures permettant de transpercer la proie et de la retenir.
AIGUILLE A CHAS EN BOIS DE RENNE
Petite invention aux grandes conséquences, l’aiguille à chas apparaît dès le Paléolithique supérieur. Grâce à cet outil, les peaux d’animaux, sont mieux assemblées et les habits sont plus chauds.
POINTE DE SAGAIE EN OS
Destinée à la chasse et à la pêche, la sagaie constitue l’outil essentiel du chasseur du Paléolithique supérieur. Fabriquée en bois de renne, en os ou en ivoire, la pointe de sagaie présente une extrémité effilée et une autre aménagée pour assurer une fixation sur une tige en bois, la hampe, d'une longueur variable. Elle était le plus souvent lancée au propulseur.
GRATTOIR EN SILEX
Les grattoirs possèdent généralement un front retouché régulièrement afin d'obtenir un tranchant robuste et arrondi, qui constitue la partie active de l'outil. Une fois emmanchés, ces instruments servaient à travailler l'os, le bois ou la peau animale en glissant de l'avant vers l'arrière.
STATUETTE DE DEESSE MERE EN CALCAIRE
Appelées Venus, ces statuettes sont traditionnellement reliées au culte de la déesse mère, considéré comme un phénomène culturel unitaire. Selon certains spécialistes, les Venus auraient alors une signification religieuse. Pour d’autres, il s’agirait d’idoles de la fécondité ou d’ancêtres mythiques ou encore de statuettes protectrices du foyer, du gibier… Le débat est toujours ouvert.